Équipes virtuelles – quelles pratiques pour gagner en performance?
Depuis quelques années, comme conséquence de la globalisation, nous observons un renforcement et une augmentation de la création d’équipes virtuelles.
Pour certains, il s’agit d’une évolution nécessaire et bénéfique. Nécessaire, car elle nous permet de nous adapter à un nouveau monde et, soyons honnêtes, elle permet aussi de faire des économies. Bénéfique car, par la diversité, les équipes deviennent plus créatives et plus performantes.
A l’inverse, pour d’autres, il s’agit d’un mal par lequel il faut passer et on a du mal à voir les opportunités d’une telle démarche surtout que parfois la performance laissait à désirer.
Ces constats établis, on pense naturellement aux modèles de Bruce Tuckman (1). En effet, Tuckman s’est demandé pourquoi des équipes sont performantes et d’autres non.
Le résultat de ses études ont mis en lumière ce qu’il appelle le cycle de vie d’une équipe, le fameux « Forming – Storming – Norming – Performing – Adjourning ».
Son modèle explique bien les raisons pour lesquelles une équipe est performante ou non.
Bien sûr, ce modèle est également applicable pour les équipes virtuelles et explique comment résoudre les problèmes rencontrés.
il existe de bonnes pratiques qui permettent de répondre à certains problèmes.
Toutefois, les solutions qui sont efficaces pour les équipes traditionnelles (les « sur place ») ne le sont pas automatiquement pour les équipes virtuelles et interculturelles. Or aujourd’hui, on tend à vouloir résoudre une problématique d’équipe avec les mêmes recettes peu importe s’il s’agit d’une équipe traditionnelle ou virtuelle.
Alors que faire ?
Tout d’abord, regardons ce qui ne change pas : la responsabilité du chef de projet ou du manager de déployer son leadership. Seuls les pratiques, les outils et les processus viennent à changer.
Il faut tout en premier lieu prendre conscience que les équipes virtuelles doivent être managées différemment puis ensuite comprendre quelles sont les forces et faiblesses de l’équipe.
Ralf Friedrich nous propose dans sa publication sur « la performance des équipes virtuelles » un modèle de maturité. Cette maturité est mesurée par rapport à onze processus.
Une fois le diagnostique posé nous savons où sont nos forces et faiblesses et nous pouvons développer des stratégies d’amélioration.
Dans les prochains billets, je souhaite présenter le modèle et exploiter les bonnes pratiques qui peuvent augmenter la performance des équipes virtuelles.
(1) Bruce Tuckman…